Quatrième de couverture : La princesse Azeline a disparu. Le bon roi Adhémar, son père, demande au chevalier Alcide l’intrépide de la retrouver. La mission s’annonce périlleuse et tout ce qu’il y a de plus chevaleresque. Au programme, un dragon à terrasser, un donjon à assiéger, un ogre à soumettre. Mais tout ne se passe pas comme Alcide le souhaiterait… car sa mémé a décidé de l’accompagner !
Pourquoi est-ce que je l’ai aimé ? Qu’elle est délicieusement belle, cette histoire de princesse et de chevalier ! Ou plutôt de la mémé du chevalier ! Car c’est grâce à elle que les événements ne se déroulent pas du tout comme prévu, que l’aventure prend une tournure tout à fait inattendue, que l’humour, des surprises et la tendresse émanent de chaque page de l’histoire.
J’ai beaucoup apprécié le talent indiscutable de Cécile Alix de conter une histoire avec tellement d’entrain, d’humour et d’ingéniosité que nous tombons sous son charme dès les premières lignes du roman. Grâce à sa plume inventive et bien maîtrisée, l’auteure parvient à nous entrainer dans un univers fantastique et loufoque en un rien de temps. En nous plongeant dans les aventures que vivent les personnages, nous nous rendons rapidement compte du pouvoir magique des mots et des phrases : en effet, l’auteure n’hésite pas à jouer avec les mots, à les tourner et les détourner, à les inventer et les arranger d’une manière très efficace afin de créer une ambiance fraiche et unique dans le récit.
J’ai admiré également l’habilité de Cécile Alix de revisiter des contes classiques de chevaliers et de princesses avec autant de légèreté, d’originalité et de créativité. Tout comme dans ces histoires et légendes, on trouve ici des éléments principaux qui les caractérisent : le roi et la princesse, le chevalier et le dragon, la disparition de la princesse et sa libération, etc. Mais tous les stéréotypes tombent dès que la petite mamie du chevalier apparaît et prononce une seule réplique : « Et moi ? Je peux venir ? » C’est justement ici que tout commence à aller de travers pour notre plus grand plaisir, et nous découvrons au fur et à mesure les personnages caricaturaux du conte, fort attachants et sympathiques. L’histoire est très dynamique, pleine de rebondissements et l’auteure nous réserve une multitude de surprises jusqu’à la dernière page.
Le récit est très rythmé, les dialogues sont nombreux, le vocabulaire est riche et recherché, l’intrigue est bien ficelée – tout cela rend la lecture agréable et adaptée au jeune lecteur. Les illustrations en noir et blanc sont amusantes et rendent le roman encore plus humoristique et pétillant.
J’aimerais aussi souligner le style interactif de l’histoire que l’auteure emploie avec finesse à travers tout le roman. Les questions malicieuses ainsi que les réflexions et les explications pleines d’humour vont sûrement plaire aux enfants !
Une belle lecture pour ce roman drôle et captivant, que nous fermons avec le sourire et … le regret que l’histoire soit déjà terminée. A découvrir rapidement, sans oublier le test du chevalier à la fin !
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Note : chronique réalisée dans le cadre d’un service de presse.