Flocons & J’ai perdu… (2016)

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Aujourd’hui, je vous présente deux petits livres poétiques de la collection « Clin d’œil » chez les éditions de l’Isatis. Deux petits albums, deux bijoux précieux qui, même s’ils sont différents par leur esprit, sont réunis par le thème de l’hiver et peuvent faire un excellent cadeau pour les fêtes de fin d’année !

  • floconsAuteur : Paule Brière
  • Illustratrice : Gabrielle Grimard
  • Éditeur : éditions de l’Isatis
  • Collection : Clin d’œil

Présentation par l’éditeur : Les flocons dansent dans le ciel et ressemblent  à des fleurs qui virevoltent, à des marionnettes qui s’amusent, à des diamants étincelants ou encore à de délicats papillons. Tous ces flocons magnifiques habillent l’hiver, nous le rendant magique et féérique.

Pourquoi est-ce que je l’ai aimé ? Ils sont minuscules et d’une beauté grandiose, époustouflante, indescriptible. Ils sont froids et d’une lumière chaleureuse, éblouissante, pénétrante. Ils sont silencieux et d’une musique enveloppante, mystérieuse, berçante.

Presque invisibles, ils attirent l’œil avec une force hypnotique depuis des siècles pour révéler aux plus curieux le secret de leur complexité insoupçonnable. Leur raffinement extraordinaire devient l’objet de recherches et la source inépuisable de l’émerveillement. Presque imperceptibles, ils chantent dans le silence, ils touchent les cœurs, ils illuminent les esprits. Trop riches et trop sublimes pour rester à part, ils sont accueillis par toutes les formes des arts, pour les nourrir et les inspirer constamment. Étincelants, tendres, raffinés, exquis, uniques, fragiles, éphémères, magiques, ensorcelants… Ils font aussi la poésie de ce petit livre de la collection « Clin d’œil ». Les flocons.

Paule Brière, de sa plume de magicien des mots, les touche légèrement, avec une extrême délicatesse et avec une franche admiration. Et les voilà transformés, tantôt en fusées, en diamants ou en guerriers, tantôt en peluches, en papillons ou bien en fines dentelles… Les métaphores sont multiples, l’imagination en déborde, les rimes sont mélodieuses, la chorégraphie poétique menée avec brio. Gabrielle Grimard, magicienne des pinceaux et des couleurs, se joint à cette valse des paroles et des flocons en insufflant la vie aux images satinées, douces et majestueuses en même temps qui nous emportent dans un univers fantastique-réel du royaume hivernal.

Envoûtant, somptueux, féerique… Toujours d’une très belle qualité, ces livres des éditions de l’Isatis. Un  petit bijou de poésie au charme singulier, une ode à la beauté des flocons et de l’hiver. Pour moi, souvenir d’un hiver québécois, lointain et tellement fabuleux. Un coup de cœur instantané !

 

  • jai-perduAuteur : Robert Soulières
  • Illustratrice : Geneviève Després
  • Éditeur : éditions de l’Isatis
  • Collection : Clin d’œil

Présentation par l’éditeur : Que celui qui n’a jamais perdu son foulard, ses mitaines, sa tuque ou même son sac d’école lève la main ! L’hiver, c’est encore pire ! Voici la drôle histoire de la classe de Madame Louise. Mais qui est le plus étourdi ? Les enfants ou les adultes ? On ne sait plus !

Pourquoi est-ce que je l’ai aimé ?  « C’est le début de l’hiver. Les enfants perdent toujours tout ! » Voilà comment Robert Soulières commence son histoire et résume la conviction de tous les adultes (surtout celle des parents et des enseignants) concernant une capacité impressionnante et une habitude exaspérante de TOUS les enfants du monde de perdre constamment leurs affaires. Rentrons, par exemple, dans la classe de Madame Louise un après-midi d’hiver (quelque part au Québec, si vous voulez savoir). Et qu’est-ce que nous entendons à peine franchi le seuil ? Bien sûr, tout le temps le même genre de plaintes : « Madame Louise, j’ai perdu… » exprimées par les petits Édouard, Hélène, Marie-Nicole, Laurent qui ne peuvent pas retrouver leurs foulard, cartable, mitaine… La liste d’objets perdus est bien longue (il y a même une maman dedans), et la maîtresse doit faire l’appel à toute sa patience et à son sang-froid pour gérer la situation avec le sourire. Mais les voilà enfin partis, la fin de semaine est là et Madame Louise peut rentrer tranquillement chez elle. Quel soulagement elle ressent en s’approchant de sa voiture ! Et quelle surprise l’attend à ce moment, sous les flocons blancs qui tombent abondamment en annonçant le début d’une tempête de neige !

Mais quel bonheur que cette petite balade poétique dans la classe de Madame Louise en compagnie de Robert Soulières et Geneviève Després ! Nous les suivons fidèlement tout au long des pages en admirant l’harmonie des vers et la subtilité du message passé avec tant de simplicité et de naturel. Nous dégustons l’humour délicieux de la situation et le charme irrésistible des personnages créés par l’illustratrice. Les expressions comiques des enfants ainsi que leurs mines naïves et vibrantes d’émotions les rendent absolument craquants. Et puis, qu’est-ce que nous nous délectons de cette fin exquisément hilarante !..

Un vrai régal, ce petit livre, tellement drôle et tellement profond que  nous ne pouvons pas nous empêcher de le partager avec tous ceux qui nous entourent. Ne nous en privons pas !

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Note : chroniques réalisées dans le cadre d’un service de presse.

 


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