- Titre original : Fairy Oak : Il segreto delle gemelle (2005)
- Auteure : Elisabetta Gnone
- Illustrateurs : Alessia Martusciello, Claudio Prati
- Traductrice : Hélène Dauniol-Remaud
- Éditeur : Kennes
- Pages : 360
Quatrième de couverture : À Fairy Oak, depuis plus de mille ans, quand sonne minuit, de minuscules fées lumineuses racontent des histoires de petits enfants à des sorcières attentives.
Insolite, n’est-ce pas?! Chacun sait en effet que les fées et les sorcières ne s’entendent pas très bien et que ces dernières n’aiment pas du tout les enfants. Mais nous sommes dans la Vallée de Verte-Plaine, dans le village de Fairy Oak, et ici, les choses ne se passent pas comme ailleurs…
Pourquoi est-ce que je l’ai aimé ? Bienvenue à Fairy Oak, un village attrayant perdu quelque part au milieu de la nature, un village très ancien et surtout très particulier. Car ici, depuis des siècles, habitent en harmonie deux peuples, « Magiques » (sorcières, magiciens, fées) et « Non-magiques » (humains ordinaires). Ces deux peuples s’entendent très bien et mènent une vie tranquille jusqu’au jour où leur existence est menacée par le Terrible 21, le mal incarné, déjà connu dans le passé par leurs ancêtres. Le Terrible 21 a l’habitude d’apparaître le 21 juin (le jour du Solstice) et il s’attaque à la paix et à la beauté, en semant partout la désolation, la tristesse et le malheur. Son apparition est annoncée par une grande tempête inhabituellement violente suivie par une chaine d’événements, tous plus sombres les uns que les autres. Et c’est aux Magiques de protéger le village et toute la Vallée de Verte-Plaine, aux Magiques comme la sorcière Tomelilla, par exemple, la tante des jumelles Pervinca et Vanilla Periwinkle.
Pervinca et Vanilla possèdent, elles aussi, des pouvoirs particuliers qu’elles découvrent au fil des jours et grâce à leurs multiples péripéties. Elles sont toutes les deux des Magiques, mais avec une grande différence : l’une est la Sorcière de la Lumière et l’autre, la Sorcière de l’Obscurité. Dans ce début de la trilogie, nous pouvons déjà entrevoir les premiers signes de cette différence mais ce sera surement la suite de l’histoire qui va nous révéler toute la signification d’une telle opposition.
Malgré leurs pouvoirs magiques, Vanilla (Babou) et Pervinca (Vi) restent, avant tout, des fillettes de 8-9 ans tout à fait ordinaires, avec leur désir d’être jolie et de plaire aux garçons, avec leurs envies d’amitié, de compréhension, d’amour et de pardon, avec leurs peurs, leurs chamailleries, leurs bêtises, leur rivalité, etc. C’est exactement cela qui les rend si charmantes, si attachantes et bien réelles.
Le récit est livré par Féli, la fée-nounou des jumelles qui est une personne adorable, pleine de loyauté et d’amour pour la famille au sein de laquelle elle vit. L’auteure a réussi à créer toute une galerie de personnages sympathiques (et d’autres qui le sont moins) qui contribuent, chacun à leur tour, à l’attrait général du roman. Le style de l’écriture est fluide, léger et poétique parsemé d’humour et de jeux de mots (dans le nom des fées, par exemple), très agréable à lire. Le texte fourmille de dialogues expressifs ce qui en fait une lecture dynamique, palpitante, vivante. Les dessins en noir et blanc, ainsi que les illustrations en couleurs insérées au milieu du livre sous la forme d’album de photos de famille, sont magnifiques et ajoutent considérablement au charme du roman.
Une belle histoire qui saura enchanter le jeune public à partir de 8-9 ans grâce à son mélange de suspense, d’aventure, d’humour et de magie. Une ouverture pour le genre de fantasy, qui va néanmoins trouver un écho dans la réalité des préadolescents. Une trilogie à suivre !
Pour aller plus loin : voici le site officiel de Fairy Oak : http://fairyoak.com/fr
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Note : chronique réalisée dans le cadre d’un service de presse.